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News du 20/11/2008

Thème : Sortie de la nouvelle version de l’ISO 9001 : 2008

La nouvelle version de la norme ISO 9001 vient de paraître le 15 novembre 2008.

L’objectif de la révision de la norme ISO 9001 a été de clarifier, de préciser et d’en améliorer sa compréhension. C’est aussi un moyen de la rendre plus compatible avec d’autres normes qui ont été par la suite publiées, comme l’ISO 14001 en 2004.

Rappel historique

1987 : Publication des premières normes ISO 9000
1994 : Première révision
2000 : Publication des normes ISO 9001 et ISO 9004
2003 : Décision de lancement de revue des normes ISO 9001 et ISO 9004
2008 : Publication de la nouvelle version de l’ISO 9001

Ce qui n’a pas changé

  1. Aucune nouvelle exigence
  2. Titre, domaine d’exploitation et structure de la norme restent inchangés
  3. Approche PROCESSUS confirmée
  4. Compatibilité avec l’ISO 14001 : 2004
  5. Maintien du PROCESSUS MANGEMENT

Les évolutions

  1. Renforcement de la notion de CONFORMITE PRODUIT
  2. Evolution de la comptabilité avec d’autres référentiels
  3. Meilleurs prises en compte des PROCESSUS EXTERNALISES
  4. Clarification rédactionnelle de certaines exigences
  5. Précision apportée aux exigences de la norme
Renforcement de la notion de CONFORMITE PRODUIT
  1. Il est rappelé dans l’introduction que les exigences légales,  réglementaires, internes, ainsi que les exigences clients sont  les exigences applicables aux produits auxquelles ils doivent se conformer.
  2. La notion de produit est étendue au produit « destiné à » ou « exigé par », un client, ainsi qu’à tout élément issu des processus de réalisation de produits.
  3. Dans l’ensemble du document, la notion « qualité produit » a été remplacée par « la conformité aux exigences relatives au produit ».

Evolution de la COMPATIBILITE avec d'autres référentiels

  1. L’ISO 9004, dont il est fait référence dans l’introduction, sert maintenant de démarches d’améliorations et de performances des organismes.
  2. La compatibilité avec l’ISO 14001 : 2004 est aussi privilégiée.

Meilleures prises en compte des PROCESSUS EXTERNALISES

Deux notes ont été ajoutées.

  1. La première redéfinit précisément les contours d’un processus externalisé : « Un processus externalisé est identifié comme un processus nécessaire au système de management de la qualité de l'organisme, mais dont la mise en oeuvre est confiée à une partie externe à l'organisme. »
  2. D’autre part, il a été ajouté que l’externalisation d’un service ne désengage en rien la responsabilité de l’entreprise de répondre à toutes les exigences légales et réglementaires. Des exemples de facteurs, pouvant  influencer le type et la nature de la maîtrise devant être appliqués aux  processus externalisés ,ont été ajoutés
Donc pas de changement en profondeur pour cette nouvelle version mais une clarification et une amélioration de sa compatibilité avec d’autres normes et référentiels, comme l’on pouvait s’y attendre.

 

News du 15/12/2008

Thème : L’essor des produits BIO

Le nombre de produits BIO ne cesse d’augmenter dans l’alimentation ou dans les produits de la vie quotidienne.

Interrogés en septembre 2007 par la Sofres, à la demande du ministère de l’Agriculture, les consommateurs ont explicité leur souhait de trouver des produits qui conservent leur aspect naturel, leur goût et qui ne nuisent pas à la santé (conservateur, colorant …). Ils ont demandé, par ailleurs, que leur élaboration soit respectueuse de l’environnement.

En 2005, le marché des produits alimentaires issus de l’Agriculture Biologique a été évalué à 1,6 milliards d’euros. Même si, actuellement, il ne représente guère plus de 0,5 % des dépenses alimentaires des Français, ce marché augmente rapidement, d'environ 25 % par an. Tout laisse à penser que d'ici quelques années, il devrait atteindre 2 à 3 % du total des ventes de l'agroalimentaire.
Le commerce de produits biologiques, indépendant ou en réseau, est particulièrement dynamique. De nombreux magasins s’ouvrent régulièrement. La distribution spécialisée et traditionnelle génère un chiffre d’affaires de 661 millions d’euros et représente 42,2 % des achats alimentaires biologiques, devant la grande distribution et la vente directe.

L’engouement pour les produits BIO résulte de plusieurs facteurs, dont la composition sûre et maîtrisée des composants des produits, pour la santé et le respect de l’environnement.

Après avoir promu les marques nationales bio, les enseignes de la Grande Distribution se lancent sur le marché. Système U a lancé U bio en octobre 2007. La gamme comprend actuellement plus de 100 références et en comptera  très prochainement plus de 160. En proposant des produits 10 à 20% moins chers que leurs équivalents des marques nationales, System U attire une clientèle en quête de produits bon marché. « Le prix a en effet été identifié comme le principal frein à l’achat » explique Pascal Millory, directeur de la centrale alimentaire de Système U.

Aujourd’hui le bio distribué par la Grande Distribution permet à tous d’aborder ces produits qui ne sont, pour certains, pas plus cher que le « conventionnel » (non bio). L’arrivée de la Grande Distribution sur ce marché très spécialisé a aussi eu un impact sur l’ensemble de la population. Auparavant réservé à une clientèle plutôt aisée ou déjà sensibilisée au concept, les nombreuses publicités des grandes enseignes généralisent les produits bio. De nouvelles gammes de produits fleurissent tous les jours et pas seulement dans l’alimentation : Tahiti avec sa gamme de gel douche bio, vêtements et sous-vêtements en coton bio, liquide vaisselle bio de marque distributeur …

Manger bio, c’est bon pour la santé mais pas à n’importe quel prix. Il ne faut pas oublier que lorsqu’on achète un produit bio, le plus souvent on pense aussi respect du producteur. Avec l’introduction des grandes enseignes sur le marché, les producteurs de produits bio vont subir une pression plus forte, car si les prix de ces produits restent élevés, ils ne profitent pas toujours aux bonnes personnes.

Attention un produit bio est certifié par un organisme (exemple Ecocert). Si cette mention n’apparaît pas le produit n’est peut être pas totalement bio, seulement certains ingrédients peuvent l’être.
Si vous voulez vous assurer que le producteur est bien respecté lors de l’achat de ses produits, plusieurs labels existent et figurent lorsque cela est le cas sur les emballages : Bio solidaire, Bio équitable, Demeter (bio-dynamique) …

 

Liens

INDUSTRIES, n°124, juillet 2007. La qualité avant tout. [En ligne], Disponible sur : <http://www.industrie.gouv.fr/biblioth/docu/kiosque/cahiers/pdf/c124.pdf>

Rousselin-Rousvoal F., Formulez bio et bien, Revue Process Alimentaire, juin 2007, n°1238, p 34 à 36.

Laurent A. Doctissimo. Faire son marché bio. [En ligne], Disponible sur : <http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2000/mag1013/nu_2543_marche_bio.htm>

Agence Bio : Groupement d'intérêt public en charge du développement et de la promotion de l'agriculture biologique.
http://www.agencebio.org/

Bio équitable : Association des petites et moyennes entreprises engagées dans une logique de développement économique durable.
http://www.bioequitable.com/

Demeter : Action en faveur de la Bio-dynamique.
http://www.demeter-partners.com/